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Auteure à 15 ans

Par JEAN LUC SCHMITT, publié le mardi 31 juillet 2018 18:55 - Mis à jour le mardi 31 juillet 2018 18:57
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Le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace a consacré aujourd'hui un article au premier roman de Hélène Gabel, ancienne élève du collège Grégoire de Tours.

À 15 ans, Hélène Gabel, de Marlenheim, future élève en première littéraire au lycée Henri-Meck de Molsheim, a récemment publié son tout premier roman, Le chemin est encore long.  Ce livre – qui aurait toute sa place aussi dans notre sélection estivale (ci-dessus) – est l’histoire d’une jeune lycéenne, Ellie, qui rêve d’une belle carrière sportive et de l’âme sœur.

D’où vient ta passion pour l’écriture ?

J’écris depuis que j’ai environ 8 ans. Cela a commencé par des livres sur papier puis, dès la 6e , j’ai décidé de m’y mettre plus sérieusement. J’avais des histoires en tête mais ça ne venait pas, il me manquait une véritable structure. Le fait que ma mère travaille à la bibliothèque départementale du Bas-Rhin depuis plusieurs années a beaucoup joué dans ma passion pour les livres. J’ai été baignée dans cet univers dès mon plus jeune âge et j’ai toujours aimé lire.

Comment t’est venu le scénario de ton premier roman ?

À vrai dire, j’étais partie sur une histoire totalement différente et le premier chapitre n’était pas destiné à ce scénario : je voulais tourner l’histoire autour du racisme. Puis, l’idée s’est construite au fur et à mesure. Je me suis finalement concentré sur une histoire d’amour car les histoires à la « guimauve », c’est ce que je préfère. Je voulais écrire sur ce qui me plaisait et plus particulièrement sur ce que je connaissais. Finalement, Ellie c’est vachement moi : elle écoute les mêmes musiques que moi, lit les mêmes livres. Par contre, je ne lui ai pas attribué tous mes traits de caractère. Je suis vraiment nulle en saut en hauteur par exemple. De manière générale, je ne me voyais pas écrire sur quelque chose que je ne connaissais pas.

Qui t’a inspiré et aidé dans ce projet ?

Mes amis, mes proches, ont été une source d’inspiration majeure. À chaque fois qu’il y en avait un qui disait quelque chose je me disais que ça pouvait sonner pas mal. Ainsi, on retrouve des traits de caractère de mes amis dans chacun des personnages. Quant au projet lui-même, mes parents m’ont beaucoup aidé : pour relire, effectuer la mise en page, ainsi que l’édition sur Amazon.

Mes amis aussi ont été là pour moi, même s’ils n’aiment pas forcément lire. J’ai également eu la chance de pouvoir échanger avec le professeur documentaliste de mon lycée, qui est écrivain : il a relu mon livre, m’a aidé à corriger les fautes et c’est lui qui m’a conseillé l’auto-publication.

Comment concilier l’écriture et les cours ? N’est ce pas trop difficile ?

J’ai commencé à écrire mon roman pendant l’année du brevet, jusqu’au mois de novembre de classe de seconde. J’ai écrit la majeure partie du livre pendant les grandes vacances. Au début cela, m’a pris pas mal de temps. Mais je tiens à faire passer l’école avant, j’ai conscience que c’est ce qu’il y a de plus important. J’ai beaucoup mûri en rentrant au lycée. Cela s’est ressenti dans mon écriture.

Et pour la suite ?

J’ai déjà vendu une trentaine de livres. Je l’ai également offert à différentes médiathèques. J’effectue à côté des interventions dans plusieurs bibliothèques en Alsace. J’ai évidemment d’autres projets en tête, avec plein d’idées qui me viennent. Je vais faire un tri dans tout ça, et je suis d’ores et déjà impatiente de publier mon second roman.

> Le roman est disponible sur Amazon